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22 janvier 2021 5 22 /01 /janvier /2021 14:00

"Si vous saviez tout le mal que je pense du bien..." Je ne le lui ai pas dit, moi pauvre dieu ou diable de je, mauvais sujet transcendantal ; mais il me l'a fait penser, cet autre moi démarcheur de bonne conscience fluo, bénévole ou stagiaire, qui tentait d'interrompre ma marche, au demeurant sans but, au profit de je ne sais quelle association caritative ou humanitaire...

Caïn a eu raison trop tôt, nous l'aurons compris trop tard: le temps que la fraternité originelle se développe en biensurveillance de chacun par tous.

Qui dira le remords de celui qui n'a tué personne, pas même lui-même ?

Camisole de force, où s'épuise la passion de détruire un monde indestructible.

"Quoi à moi / nous et à toi / vous ?" -- l'expression hébraïque de la rupture, plus élégante que fous-moi la paix, va te faire foutre, je t'emmerde, et autres piss off ou fuck off, dit bien l'essentiel d'une désolidarisation aussi irrépressible qu'inavouable, faim ou soif de liberté, de mouvement ou d'inertie: dé-solidification, désagrégation de la masse grégaire, par section, liquéfaction ou évaporation, effritement ou effondrement, explosion, implosion ou érosion, du travail ou de la paresse d'une négation ou d'une dénégation brutale ou sournoise, mais toujours folle comme la patte ou l'herbe du même nom, de toute communion et de toute communauté. Qu'aurait-on de commun en effet, sinon le tout abstrait et concret d'une totalité totalitaire, à la fois vitale et invivable ? Espèce ou espace, règne ou genre, langue ou langage, aucun sujet individuel ou collectif d'un tel régime n'y tiendra longtemps.

De nous et pour vous je m'isole, je me désole, je me console.

Chroniques de la Terre occupée, sous-titre à tous les titres.

Allah hou akbar se traduit désormais atchoum (de préférence suivi de Bless you).

 

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29 août 2020 6 29 /08 /août /2020 10:08

Le ciel étoilé au-dessus de sa tête et la loi en tout genre au-dedans et tout autour, cela l'emplissait désormais d'une hilarité irrépressible.

Le coronavirus aurait parachevé chez l'homme la synthèse génétique du mouton et du perroquet.

Spectacle pour des yeux d'avant-hier ou d'après-demain, inaccessible aux contemporains.

La bêtise majoritaire a beau marcher la tête en bas dans les minorités, elle ne réussit pas pour autant à se faire remarquer. Mais l'unanimité la rend imperceptible.

Le juste est plus au bord qu'au milieu.

Singulière ou massive, discrète ou spectaculaire, la mort a du mal à se faire entendre.

La génération qui se décidera à exterminer les précédentes leur fera regretter, mais les consolera aussi, de ne l'avoir pas fait plus tôt.

Effet pervers de la loi: la pensée est criminelle ou elle n'est pas.

Même Dieu n'a pas songé à interdire la désobéissance.

Être au-dessous de tout: une société exhibe parfois imprudemment, par telle tournure stéréotypée qui ne tombe pas toujours dans l'oreille d'un enfant sourd, la clé d'une de ses issues.

Nul ne vit pour soi-même, nul ne meurt pour soi-même (Epître aux Romains, xiv), nul non plus n'aurait voulu la mort ni souffert la vie pour soi-même.

Quoi de plus monstrueux que soi, sinon un autre soi ?

La nature a horreur du même.

Scandale métaphysique, évidence physique de la charogne.

La vie se veut sans fin, telle serait du moins la leçon imparable de l'appétit, sexuel entre autres -- l'amour lui contreviendrait déjà qui s'arrête sur tel corps, tel visage, telle voix, tel nom; il lui faut s'inscrire ou s'excrire ailleurs que dans le temps, non-sens de cette formule compris -- tiefe, tiefe Ewigkeit. A la faveur de la distinction factice des dimensions et de sa transgression impossible et nécessaire, une échappatoire pour seule échappée.

Le temps c'est de l'espace, l'espace c'est du temps: la traduction de la physique dans la langue et la pensée ordinaires n'est pas simultanée, le retour du logos ou de la theôria de leur au-delà numérique ou mathématique à leur en-deçà silencieux se fait attendre. Copernic, Newton, Einstein, Ulysse et bien d'autres peuvent toujours se retrouver au poteau.

N'avoir plus rien à dire et plus personne à qui parler, cela tombe plutôt bien, si banale et fatale que soit cette coïncidence.

Peu lui importait que ses mots soient lus, entendus, compris, approuvés, répétés, déformés, méconnus, ignorés, oubliés: ceux d'entre eux qui étaient justes seraient infailliblement agis, tôt ou tard, en leur temps.

Les monstres de tyrannie, de cruauté ou du plus banal égoïsme ont au moins la délicatesse de ne pas se faire regretter.

Devenir animal, végétal, minéral, matière, forme, couleur, rythme, harmonie, mélodie, texte, phrase -- là aussi le propre de l'homme, retour aux choses et non-retour à soi-même.

 

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15 août 2020 6 15 /08 /août /2020 09:20

Ce qui distingue la musique de la langue, du langage, de la parole, de l'écriture, de la littérature et de tout ce qui s'ensuit, c'est l'incapacité ou la moindre capacité de mentir.

L'être est fou à lier, mais il se lie lui-même, comme d'ailleurs il se délie.

Aurai-je assez béni les irresponsables, avant de le devenir tout à fait ? 

Revenir à son nom, à son prénom, à son pronom, à sa langue, à son histoire, à son corps, à son sexe, à sa race, à son espèce, comme le chien du proverbe à son vomi, à chaque fois sauf la dernière.

Hirt des Seins: cet étrange projet de domestication de l'indomptable ne dévie pourtant pas du programme de domination prescrit dès la première page de la Genèse. (Voir ici ou .)

L'anarchie générale crée fatalement des zones de régularité provisoires, niches et autres habitats où le vivant prend ses habitudes à ses risques et périls.

Die Welt ist fort... Nous nous sommes portés mutuellement, nos dieux et nous-mêmes, hors de tout monde. Aucun animal ne peut plus rien pour nous.

Cette détestable manie de déplacer les montagnes...

La pitié ne compte pas.

Dans les arabesques de la peur comme dans celles du désir, de la bêtise comme de l'intelligence, de la laideur comme de la beauté, lire les formes et les forces de l'un se différant sans commencement ni fin.

S'éveiller à la terrible merveille dans la fraîcheur de l'ignorance, comme au premier matin du monde, sans savoir qu'on a déjà rejoint par là l'innombrable compagnie millénaire des morts -- ce qu'une vie de lecture et d'écriture ne fera plus que confirmer, sans rien y ajouter ni rien en retrancher.

Tout était écrit, tout reste à lire et à relire.

Tueur(se)-pleureur(se), un vieux métier d'avenir. Dieux et démons, anges et spectres acceptés.

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2 août 2020 7 02 /08 /août /2020 13:11

On ne reprendrait la question morale, si on la reprenait jamais, que là où le dernier moraliste digne de ce nom, le soi-disant immoraliste Nietzsche, l'a laissée. Quelque dissuasives qu'aient été, d'une telle reprise, les tentatives ultérieures. A vrai dire on ne la reprendra que si elle nous reprend, mais ce sera encore de là. 

Depuis qu'elle ne fait plus question, "la morale" n'est pas morte mais tue -- dans toute l'ambiguïté retorse de ce verbe qui n'est pas le même selon le mode, indicatif ou participe, et la voix, active ou passive, qu'on y entend; à moins qu'elle ne soit bel et bien morte et que l'embarras et la puanteur de son cadavre ne se mêlent à la hantise de ses apparitions spectrales; toujours est-il que son silence mortel, en plus d'un sens encore, assourdit tout débat, scientifique, technique, politique et médiatique, comme une prémisse consensuelle, tacite, implicite, inaudible et invisible, par là même indiscutable. Mais non moins fragile pour autant: susceptible à tout moment d'effondrement, d'implosion ou d'explosion.

Inutile et impossible d'énumérer, en cette période de panique sanisécuritaire où triomphe le mot d'ordre inquestionné, toutes les questions, morales, qui ne se posent pas, mais dont l'absence même grève et paralyse tout débat. Par exemple, pourquoi -- veut-on -- "sauver des vies" ? Déjà une ou deux questions, et qui en appelleraient beaucoup d'autres: quelles "vies" ? qu'entend-on par "sauver" ? et surtout qui, "on" ?

La question remue déjà dans bien des têtes mais elle ne passe pas encore les lèvres, ou si peu. Il ne s'agit pas de raison (logos, ratio, Vernunft), car celle-ci, calculatrice et comparative par définition, aurait vite fait ses comptes, à la condition exorbitante d'être inhumaine -- qui est aussi sa condition sine qua non, pour Kant comme pour tout le monde. La fascination des chiffres de la mort, d'une certaine mort sous les feux et le focus médiatique du moment, n'opère que pour autant qu'ils ne sont pas rapportés, rationnellement aussi au sens arithmétique, à d'autres chiffres:  de la mortalité et de la natalité générale, de la population humaine et animale. Ce qui interdit la comparaison qui serait ici essentielle à la raison, ce n'est pas le sentiment qui ne s'attache qu'à un nom, un visage, quelques-uns tout au plus, mais bien l'ombre d'une "morale" qu'on craint même d'invoquer ou d'évoquer, faute de savoir si elle est vivante ou défunte, si elle est ou n'est pas, plus ou pas encore, dans la hantise de la voir apparaître sous une forme insolite ou monstrueuse, et de l'y reconnaître quand même.

Moyennant quoi la fascination-hantise décuple, par ses propres effets économiques, sociaux, psychologiques incalculables, ou bien en partie calculables mais laissés hors du champ et de l'assiette de tout calcul, les effets mortels de son objet. Utilement peut-être -- pour le savoir il faudrait n'en rien vouloir, tel un Dieu aristotélicien ou spinoziste, ou n'importe qui devant le fait accompli, quand il est enfin trop tard.

Que Dieu joue, sinon aux dés, au billard à plusieurs bandes -- c'est du moins la boutade équivoque qui m'était venue, lorsqu'une heureuse rencontre d'errance dérogatoire au confinement m'avait demandé un avis "théologique" sur l'affaire de l'année...

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18 juillet 2020 6 18 /07 /juillet /2020 12:12

La liberté n'appartient à personne.

Droit, devoir, pouvoir, puissance, possibilité, potentialité, virtualité, désir, crainte, intention, volonté, projet, tentative, tentation, hasard, risque, chance, calcul, délibération, décision, hésitation, essai, échec, faute, transgression, repentance, conversion -- mirages de l'avenir en cette unique présence qui n'est jamais la même, jouant sur les formes du passé et du fait accompli jusqu'au futur antérieur: une forêt, un océan, un univers d'irréel s'évanouit et se régénère à chaque pas, dans la soi-disant réalité comme dans le prétendu rêve.

Rien n'est vrai, tout est vrai, sauf tout et rien; tout est permis, rien n'est permis, sauf rien et tout.

Il suffit d'une nuit sous les étoiles pour savoir, de ce qui s'appelle savoir, combien la vérité du jour est menteuse -- et l'oublier sitôt le soleil levé.

Ce qui n'est pas cru, c'est-à-dire reconnu, dès qu'il se montre, il est vain de chercher à le démontrer.

Autant de mondes que d'yeux et d'oreilles, de nez, de bouches, de gueules et de becs, de papilles, de doigts, de griffes, de poils, de plumes, d'écailles et de peaux, de feuilles et de pétales, de surfaces, de lignes et de points de contact, de tension, de frottement, de collision, de lésion, de blessure et de déchirure, de foyers et de moments différenciés de perception, de sensation, de sentiment, d'imagination -- avec les immensités d'aveuglement, de surdité, d'insensibilité, d'indifférence et d'ignorance dont chacun dépend: pourquoi s'en faire un monde ?

Toute présence est tissée d'absence. 

Nécrologie: résurrection médiatique.

Eternité : classement sans suite.

C'est l'étrangeté morale, non rationnelle ni affective, qui fait la littérature et la rend illisible.

En matière d'irresponsabilité, Dieu serait hors compétition.

Toucher, prendre, tenir, serrer, tendre, donner, lâcher, lancer, jeter, caresser, frapper, étouffer, broyer -- tout l'homme est dans sa main, sa duplicité dans ses deux mains, son salut et sa perte de main en main.

Il est grand temps que les événements nous échappent.

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16 juillet 2020 4 16 /07 /juillet /2020 09:41

Nonobstant ses désagréments la chose a du bon: on ne distingue plus guère les banquiers des braqueurs, ni les féministes des islamistes. Et quelquefois le regard y gagne.

Le masque sanisécuritaire n'entraverait en somme que ce que celui du théâtre antique -- étymologie commune de la "personne" et de l'"hypocrite" -- entendait laisser seul passer: la voix, le souffle, la parole (phonè, pneuma, logos, rhèma). Il n'en est pas moins propice à la tartuferie.

Mais sous la muselière se ruminent déjà des interrogations qui finiront par s'y écrire en toutes lettres -- comme celle de Caïn, bon élève du serpent qui mit la question au monde, de telle sorte que le dieu même en apprît quelque chose, même s'il n'en retint que l'interrogatoire policier:   הֲשֹׁמֵ֥ר אָחִ֖י אָנֹֽכִי

Fortsetzung folgt...

---

Qui veut la désobéissance se garde bien d'y appeler.

Que de princes déçus par la sujétion de leurs sujets !

Oliganarchie, aristo sans cratie.

Qu'on se fasse obéir jusqu'à l'abattoir inclus, mystère divin, honte du dieu.

Ne pas dire du mal de la bêtise humaine quand elle montre un certain potentiel d'autodestruction.

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13 juillet 2020 1 13 /07 /juillet /2020 19:45

Je change tout parce que je ne change rien.

Je suis la plus banale et la plus rare.

Je n'ai pas d'adversaire, je n'ai que des ennemis.

Je ne vaux rien et je n'ai pas de prix.

Je suis la fin et le commencement de tout,

je ne suis ni le commencement ni la fin de rien.

*

*         *

De toutes les manifestations de l'être, la bêtise est encore la plus claire -- en toi comme autour de toi.

*

*         *

L'ange de la mort n'a pas d'état d'âme, parce qu'il n'a pas d'âme.

*

*         *

Voir et laisser venir, dans ce pour ou contre quoi tout le monde s'agite et par cette agitation même, précisément ce qu'on veut.

*

*         *

Innommable, innombrable, indéniable.

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7 juin 2020 7 07 /06 /juin /2020 09:31

Il faut être un saint pour résister à la tentation de la sainteté -- comme un fou à sa folie, un amoureux à son amour, un mourant à sa mort -- si banal et misérable un tel miracle qu'il en est invisible.

Chaque instant de ta vie est à sa place, intact et sauf, dans l'intégrité de son contexte et de ses relations, chaque moment dans le cours, le rythme et le tempo de son mouvement et la plénitude précaire de ses sensations, de ses sentiments et de ses émotions, hors d'atteinte des bons et mauvais tours de la mémoire et de l'oubli, de toute suite et de tout récit, de toute lecture et de toute interprétation, de toute résurrection et de toute reprise, de toute somme et de toute moyenne, de toute raison et de toute comparaison, de toute analyse et de toute synthèse, de tout jugement et de toute conclusion. Ce que signifie, justement parce qu'il manque à le reproduire, tout lieu retrouvé, page, visage ou paysage.

Par la pensée comme par l'écriture, la parole retourne au silence.

Ce n'est pas sans à propos qu'à toute irruption du réel la conscience réplique: ce n'est pas possible.

L'existence, formation courte ou longue, mais diplômante, à l'inexistence.

Savoir-mourir à l'usage des vivants, oeuvre posthume.

Par l'amour comme par la haine, par l'altruisme comme par l'égoïsme, par la connaissance comme par l'ignorance, par l'adoration comme par la destruction des idoles, idolâtre jusqu'au bout de soi.

La conscience est son propre poison et son propre antidote.

Ce qui dans le sensible passe la sensation, ce qui dans l'intelligible excède l'intelligence, c'est aussi ce qui les précède et les destitue comme il les a constituées. 

Transcendance: transitivité du transitoire.

Tu n'as rien été de ce que tu as été, ni enfant, ni homme ni femme, ni animal ni chose, ni jeune ni vieux, ni vivant ni mort, ni âme ni corps, ni heureux ni malheureux, ni sauvé ni perdu... ce n'est ni un blâme ni un éloge mais pure banalité.

La fin du monde, comme la mort, n'est pas un avenir. Dieu merci.

 

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 09:52

Dans chaque mort

       à chaque fois

            et à la fois

                                                                              cruelle et miséricordieuse

                                                                              naturelle et artificielle

                                                                              paisible et violente

                               de vieillesse ou d'enfance 

                               de faim de soif ou d'abondance 

                               de trop de pas assez de justesse ou d'excès

                               de déchirement d'étouffement 

                               de chien de rat d'oiseau d'insecte

                               de rêve de cauchemar d'insomnie

                               de tragédie de comédie de mélodrame

                               de rire de chagrin d'amour de dépit d'ennui de dégoût

                               de fatigue ou de sommeil

                               de surprise ou de distraction

la répétition générale

                                   de l'adieu sans commencement ni fin

                                                                                                 du monde au monde

 

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21 mai 2020 4 21 /05 /mai /2020 13:07

Imposteur sans doute, qui parle au nom d'un dieu ou le fait parler à la première personne; mais bien innocent et modeste, somme toute, à côté de ceux qui se figurent parler en leur propre nom.

Paranoïaques et schizophrènes, l'essence et le statut de l'hypostase:  il n'aurait jamais été question de parole ni d'ek-sistence, de dieu ni de quiconque, sans ce délire ek-statique d'un soi qui n'a de stance, de substance et de subsistance, de consistance et de constance qu'hors de soi, sans jamais revenir à soi quand même il ne saurait se défaire de soi (ce que traduit et trahit à sa façon le délire hegelien de l'esprit, de la logique et de la raison dans l'histoire).

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