La différence, toujours creusée ou affirmée, toujours comblée ou déniée, toujours reprise ou relevée, de "l'amour" à "la connaissance" -- différence qui s'interprétera indifféremment en termes de supériorité ou d'infériorité, mais absolue et radicale,...
08/12/2014
Je n'en finirai pas, je le crains, des nécrologies félines. Tu fus parmi les chats du quartier, l'une des premières à nous apparaître. Et certes tu ne passais pas inaperçue: avec ton long et épais poil noir tirant sur le roux, blondissant au soleil, une...
24/08/2013
je n'étais pas là ma toute belle ma toute noire ni au bon endroit ni au bon moment pour te sauver ou pour te perdre ni pour te parler ni pour te caresser ni pour te consoler pas même pour te donner une fois encore une fois pour toutes des mêmes mains...
06/08/2013
C'est une vraie petite merveille cinématographique, théâtrale, photographique et musicale, que ce Femmes, femmes de Paul Vecchiali (et de Noël Simsolo pour le scénario, 1973) qui avait tant ébloui Pasolini qu'il en reprit les actrices (Hélène Surgère...
26/01/2015
La contradiction, l'oxymore, le paradoxe -- l'esprit, le goût de tout cela -- paraît idiosyncrasie, lubie ou perversion personnelle, ou bien mode collective d'une époque (décadente de préférence). Il ne saurait en être autrement. Mais rien, jamais, ne...
19/02/2015
ἐλθέτω χάρις καὶ παρελθέτω ὁ κόσμος οὗτος vienne la grâce et passe ce monde ! Par quel étrange chemin lui était revenu, du fond de la liturgie eucharistique de la Didachè (x, 4), l'écho de ce double jussif, qui lui semblait à présent parmi les plus belles,...
21/02/2015
Il y a les gens que j'aime il y en aura eu pas mal somme toute même s'ils ne s'en doutent pas des noms que je murmure que je n'écris pas que je décrirais peut-être portraits constellations éphémères éternels d'un visage d'un sourire d'un regard d'une...
24/03/2010
Revu Jour de colère et Ordet. Tout - portraits, tableaux, scènes, actes, discours, antagonismes, enjeux, intrigue, mouvements de caméra, décor et éclairage - tend et conduit à cet instant unique d'illumination qui détend et adoucit les visages jusque-là...
20/04/2010
Enfin vu Sarabande. Je suis "entré" (par hasard) dans l'oeuvre de Bergman -- et, simultanément, dans cet amour particulier du cinéma qui est mien -- par Les Communiants. Ce qui m'a tout d'abord saisi c'est ce que j'appellerais, faute de mieux, une volonté...
22/04/2010
En revoyant en quelques jours La chienne, de Jean Renoir, La sirène du Mississipi, de François Truffaut, The Great Flamarion (= La cible vivante), d'Anthony Mann, et Pepe le Moko, de Julien Duvivier, et en repensant à ce que j'ai noté il n'y a pas si...
17/08/2010