3 octobre 2018
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Dire qu'il nous faut encore le tralala de la mort pour nous ouvrir un instant les yeux à la nature vraie de chaque être, de chaque devenir et de chaque durée, au regard de laquelle elle, la mort, n'est pourtant rien d'autre qu'une caricature grossière et redondante.
Ce n'est pas seulement la fin d'un jour ou d'une nuit, d'une œuvre ou d'une vacance, d'une sonate, d'une bouteille ou d'une enfance qu'il faudrait pleurer sans fin; mais, de joie et de chagrin ensemble, tout l'être à même tout le temps, depuis ses plus discrets commencements -- ever, forever, nevermore.
La sainte différance toutefois n'y retrouverait plus ses petits, qu'aussi nous fûmes, de part en part, par ce que chaque présence requérait d'absence et d'oubli.