18 décembre 2009
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Ecrire
pour l'oubli
pour l'effacement
pour que vos printemps
ne soient pas moins neufs que les nôtres.
Pour épuiser le présent du passé
pour qu'il n'en reste que du passé
-- parfait, partitif --
qu'un lieu,
une terre,
ni bénie ni maudite,
ni bâtie ni hantée,
pour nourrir vos désirs
porter vos chemins
puis accueillir votre malheur
qui vous rendra bien assez tôt nos traces lisibles
lorsque l'heure viendra pour vous d'écrire
pour l'oubli.